Rêve réparateur?
2 participants
Page 1 sur 1
Rêve réparateur?
Cette nuit j'ai eu une heure ou deux d'insomnie ( j'ai remarqué que ça m'arrive à chaque grossesse) pendant laquelle j'ai repassé mentalement tout mon parcours concernant mon rapport au corps, et notamment mes années de danse.
Puis j'ai fait un rêve dans lequel je découvrais qu'en bas de la rue où j'habitais avec mes parents, il y avait en fait une école de danse très chouette, et surtout très consciente et respectueuse du corps.Je me suis alors mise dans une colère noire, de ne pas l'avoir su plus tôt, puis j'ai beaucoup pleuré, un gros chagrin qui vient du plus profond des entrailles, et je me suis réveillée...
Tout d'abord un peu secouée par de si fortes émotions encore palpables une fois réveillée, j'ai ensuite pris un peu de recul et j'ai réalisé que j'avais en moi beaucoup de colère de ne pas avoir pris un chemin plus respectueux de mon corps, beaucoup de chagrin de l'avoir tant malmené pendant des années (puisque c'est à 24 ans seulement, en découvrant la kinésiologie du mouvement en formation professionnelle que j'ai "découvert" que je pouvais danser en respectant les particularités et l'unicité de mon corps...).
A présent je vais pouvoir accepter ces émotions, les exprimer tranquillement, et m'accorder davantage d'indulgence pour avoir suivi le seul chemin que je pouvais suivre à l'époque, accepter mon parcours tel qu'il est, m'accepter quoi!
Ceci dit pour ce qui est de mon parcours je pense que l'acceptation s'est faite à partir du moment où j'en ai compris la richesse et où j'ai enfin créé cette association qui en est une sorte d'aboutissement premier, de structure me permettant de faire la synthèse de tout ce parcours et sa richesse , car on se construit grâce aux "bonnes" choses vécues, mais aussi grâce à celles que l'on voudrait qualifier de "moins bonnes"
Puis j'ai fait un rêve dans lequel je découvrais qu'en bas de la rue où j'habitais avec mes parents, il y avait en fait une école de danse très chouette, et surtout très consciente et respectueuse du corps.Je me suis alors mise dans une colère noire, de ne pas l'avoir su plus tôt, puis j'ai beaucoup pleuré, un gros chagrin qui vient du plus profond des entrailles, et je me suis réveillée...
Tout d'abord un peu secouée par de si fortes émotions encore palpables une fois réveillée, j'ai ensuite pris un peu de recul et j'ai réalisé que j'avais en moi beaucoup de colère de ne pas avoir pris un chemin plus respectueux de mon corps, beaucoup de chagrin de l'avoir tant malmené pendant des années (puisque c'est à 24 ans seulement, en découvrant la kinésiologie du mouvement en formation professionnelle que j'ai "découvert" que je pouvais danser en respectant les particularités et l'unicité de mon corps...).
A présent je vais pouvoir accepter ces émotions, les exprimer tranquillement, et m'accorder davantage d'indulgence pour avoir suivi le seul chemin que je pouvais suivre à l'époque, accepter mon parcours tel qu'il est, m'accepter quoi!
Ceci dit pour ce qui est de mon parcours je pense que l'acceptation s'est faite à partir du moment où j'en ai compris la richesse et où j'ai enfin créé cette association qui en est une sorte d'aboutissement premier, de structure me permettant de faire la synthèse de tout ce parcours et sa richesse , car on se construit grâce aux "bonnes" choses vécues, mais aussi grâce à celles que l'on voudrait qualifier de "moins bonnes"
Rêve réparateur?
Intéressant!
J'ai eu, il y a une dizaine de jours, un rêve qui m'a permis de clarifier une situation qui m'encombrait depuis des années.
Depuis quelques mois, je parvenais à analyser ce qui clochait dans ma relation avec mon père. Le livre "Parents toxiques" m'y a beaucoup aidée. Sans doute plus que des années de rendez-vous avec ma psychologue. Ou peut-être est-ce la combinaison des deux?
Quelques jours avant de faire ce rêve, j'ai rencontré ma sage-femme (je suis enceinte de huit mois et quelque) et nous avons fait l'anamnèse avec notre arbre généalogique. Ma relation avec lui est venue sur le tapis. Caillou dans ma chaussure à chaque pas, sac rempli de cailloux que je trimballe partout, c'était inévitable de parler de lui ce soir-là avec ma sage-femme, mon homme et une amie très proche qui était également là.
L'échange avec ma sage-femme m'a pas mal éclairée sur les abus de ce père vis-à-vis de moi (abus imperceptibles, dans des détails multiples qui font que nos rapports sont tout sauf ce qui pourrait nous faire du bien, à moi, tout comme à lui, probablement). Mais là, je pense à moi et à sauver ma peau. La grossesse aide à se décider à sauver sa peau. La fin de grossesse est une période sensible. Mes grossesses se passent généralement sans problème aucun. Et je fais le grand ménage à l'intérieur, en général. (C'est ma huitième grossesse).
Après ce rendez-vous avec ma sage-femme, j'ai mûri l'idée de ne plus laisser ce monsieur me rendre visite ou me téléphoner pour me demander (par questions strictement fermées) des nouvelles de ma santé, comme si j'étais une vieille femme malade, grabataire, (j'aurais tendance à dire un gros tas de viande malade, vue la façon dont il ne me parle pas et ne m'écoute pas lorsqu'il compose mon numéro de téléphone). Il m'était déjà passé par la tête de couper les ponts pour quelque temps, histoire de souffler et de prendre un peu de bon temps. Mes lectures, mes observations et réflexions au fil des mois, la fin de cette grossesse, puis ce rendez-vous avec ma sage-femme m'y avaient presque décidée. Trois ou quatre jours plus tard, j'ai fait un rêve dans lequel un mot retentissait bien fort, et ce mot, c'était le mot "JALOUX". Ce monsieur est jaloux de tout ce que je peux vivre, être, faire. Je suis bien trop vivante à ses yeux. Je ne lui procure que des angoisses et suis toujours à côté de ce qu'il a prévu pour moi. Ou plutôt c'est lui qui veut imaginer, qui pense savoir, alors que j'ai quarante ans au compteur, ce qui est bon et acceptable pour moi. Ma famille n'existe pas, et j'existe à peine pour lui. Il a une conception de moi qui ne colle pas à ma réalité et me déclare son soutien, son amour ou me descend en flêche, suivant les cas, d'une façon démesurée. Eh bien, ce mot "JALOUX" qui retentissait dans ma tête tandis que je dormais m'a décidée à vraiment prendre congé de lui pour quelques mois, au moins.
Je sais qu'il a été très jaloux de ma mère lorsqu'ils étaient mariés, alors qu'il n'y avait vraiment pas de quoi. Lorsqu'il était là, on n'avait pas le droit de pleurer. En sa présence, ma mère n'avait pas le droit de s'occuper d'un bébé qui pleurait : elle devait s'occuper de lui, lui, lui.
On n'est pas obligée de se laisser faire tout et n'importe quoi sous prétexte que quelqu'un vous aime trop, vous aime mal, ne vous regarde même pas.
Je suis pleinement en accord avec ma décision. Ce rêve m'a aidée à apporter la touche finale à une réflexion qui a duré des années, et qui a bien évolué ces derniers mois.
J'ai eu, il y a une dizaine de jours, un rêve qui m'a permis de clarifier une situation qui m'encombrait depuis des années.
Depuis quelques mois, je parvenais à analyser ce qui clochait dans ma relation avec mon père. Le livre "Parents toxiques" m'y a beaucoup aidée. Sans doute plus que des années de rendez-vous avec ma psychologue. Ou peut-être est-ce la combinaison des deux?
Quelques jours avant de faire ce rêve, j'ai rencontré ma sage-femme (je suis enceinte de huit mois et quelque) et nous avons fait l'anamnèse avec notre arbre généalogique. Ma relation avec lui est venue sur le tapis. Caillou dans ma chaussure à chaque pas, sac rempli de cailloux que je trimballe partout, c'était inévitable de parler de lui ce soir-là avec ma sage-femme, mon homme et une amie très proche qui était également là.
L'échange avec ma sage-femme m'a pas mal éclairée sur les abus de ce père vis-à-vis de moi (abus imperceptibles, dans des détails multiples qui font que nos rapports sont tout sauf ce qui pourrait nous faire du bien, à moi, tout comme à lui, probablement). Mais là, je pense à moi et à sauver ma peau. La grossesse aide à se décider à sauver sa peau. La fin de grossesse est une période sensible. Mes grossesses se passent généralement sans problème aucun. Et je fais le grand ménage à l'intérieur, en général. (C'est ma huitième grossesse).
Après ce rendez-vous avec ma sage-femme, j'ai mûri l'idée de ne plus laisser ce monsieur me rendre visite ou me téléphoner pour me demander (par questions strictement fermées) des nouvelles de ma santé, comme si j'étais une vieille femme malade, grabataire, (j'aurais tendance à dire un gros tas de viande malade, vue la façon dont il ne me parle pas et ne m'écoute pas lorsqu'il compose mon numéro de téléphone). Il m'était déjà passé par la tête de couper les ponts pour quelque temps, histoire de souffler et de prendre un peu de bon temps. Mes lectures, mes observations et réflexions au fil des mois, la fin de cette grossesse, puis ce rendez-vous avec ma sage-femme m'y avaient presque décidée. Trois ou quatre jours plus tard, j'ai fait un rêve dans lequel un mot retentissait bien fort, et ce mot, c'était le mot "JALOUX". Ce monsieur est jaloux de tout ce que je peux vivre, être, faire. Je suis bien trop vivante à ses yeux. Je ne lui procure que des angoisses et suis toujours à côté de ce qu'il a prévu pour moi. Ou plutôt c'est lui qui veut imaginer, qui pense savoir, alors que j'ai quarante ans au compteur, ce qui est bon et acceptable pour moi. Ma famille n'existe pas, et j'existe à peine pour lui. Il a une conception de moi qui ne colle pas à ma réalité et me déclare son soutien, son amour ou me descend en flêche, suivant les cas, d'une façon démesurée. Eh bien, ce mot "JALOUX" qui retentissait dans ma tête tandis que je dormais m'a décidée à vraiment prendre congé de lui pour quelques mois, au moins.
Je sais qu'il a été très jaloux de ma mère lorsqu'ils étaient mariés, alors qu'il n'y avait vraiment pas de quoi. Lorsqu'il était là, on n'avait pas le droit de pleurer. En sa présence, ma mère n'avait pas le droit de s'occuper d'un bébé qui pleurait : elle devait s'occuper de lui, lui, lui.
On n'est pas obligée de se laisser faire tout et n'importe quoi sous prétexte que quelqu'un vous aime trop, vous aime mal, ne vous regarde même pas.
Je suis pleinement en accord avec ma décision. Ce rêve m'a aidée à apporter la touche finale à une réflexion qui a duré des années, et qui a bien évolué ces derniers mois.
Ingrid- Messages : 3
Date d'inscription : 04/08/2008
Re: Rêve réparateur?
J'ai un peu de mal à faire vivre le forum depuis la naissance de Charlotte ....mais merci beaucoup Ingrid pour ce témoignage très riche
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum